Avec les changements climatiques, la protection des terres agricoles irrigables devient un enjeu majeur pour nos territoire. Il s’agit notamment de maintenir un minimum d’autonomie alimentaire pour nos enfants et les générations futures. Voir article.
Dans ce cadre les Zones Agricoles Protégées (ZAP) sont des servitude d’utilité publique que les communes peuvent mettre en œuvre afin de préserver les espaces cultivables de la pression des promoteurs. A ce jour 4 ZAP sont déjà approuvées sur le territoire de la Métropole AMP (Pertuis, Cuges les Pins, Vitrolles et Rognac), 3 autres ZAP sont en cours d’approbation (Saint Zacharie, Gignac la Nerthe, Saint-Mitre les Remparts) et la constitution de plusieurs autres est lancée (Sénas, Lamanon, La Barben, Chateauneuf le Rouge, La Bouilladisse, Meyreuil, Fuveau). Au-delà de la Métropole des ZAP existe au Paradou et à Orgon.
Les ZAP sont délimitées par arrêté préfectoral sur proposition du conseil municipal. Dans le périmètre d’une ZAP le PLU(i) ne peut plus modifier l’utilisation des sols destinés à l’agriculture sans un avis favorable de la Chambre d’Agriculture et de la Commission Départementale d’Orientation de l’Agriculture (CDOA).
Voir la fiche technique du CEREMA
A Sénas (7000 habitants aujourd’hui) la commune prévoit de sanctuariser la quasi totalité des 2163 ha de terres agricoles qui entourent la tache urbaine, avec l’objectif de ne jamais dépasser 8000 habitants dans la commune. Seule quelques zones marginales déjà mitées par l’habitat résidentiel qu’une provision foncière pour une future zone d’activités ne seront pas intégrées dans la future ZAP.
Alors pourquoi ne pas suivre le mouvement à Mallemort ?
Voir ci-dessous l’article de La Provence consacré à la réunion publique à Sénas.
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