Telle qu’inventée il y a 2500 ans à Athènes, la « Démocratie » n’était rien d’autre qu’un processus de construction collective de la décision publique, avec toutes les parties prenantes concernées, dans le respect du bien commun et des lois de la cité.
De nos jours, nous avons tendance à réduire le caractère démocratique d’une décision au seul fait que celle-ci ait été votée par une majorité. Pourtant, la nature démocratique d’une décision dépend beaucoup plus de la façon dont cette proposition a été élaborée, que du nombre de voix qu’elle a reçu.
La proposition a-t-elle été construite dans la transparence, selon un véritable processus d’intelligence collective s’appuyant largement sur le débat public, permettant l’expression des citoyens et de différents points de vue, avec la volonté d’aboutir à l’élaboration d’une proposition équilibrée répondant à l’intérêt général et conforme aux lois de la république?
Ou bien a-t-elle été élaborée dans l’opacité, sous l’influence d’intérêts particuliers, sans la participation de l’ensemble des parties prenantes et sans aucune possibilité de contrôle citoyen. Même votée à l’unanimité, une telle décision ne saurait être considérée comme démocratique.
D’où la question qui se pose aujourd’hui : Peut-on considérer l’approbation à l’unanimité du projet de Parc Solaire du Piboulon lors du conseil Municipal du 20 mai 2015, comme une décision démocratique ?
A chacun de répondre à cette question en son âme et conscience…
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