Même si cette vérité est niée par la société Voltalia (qui souhaite y construire une centrale photovoltaïque), le plateau du Piboulon n’en demeure pas moins un site tout à fait exceptionnel pour la spécificité et la richesse de sa flore.
Ceci est particulièrement vrai pour ce qui concerne les orchidées, plus d’une douzaine d’espèces différentes ont en effet été identifiées sur ce petit plateau de Crau. La plupart sont inscrites sur la liste rouge des espèces menacées en France et certaines d’entre elles sont protégées à l’échelon national ou régional (Serapias parviflora, Anacamptis coriophora fragrans, Ophrys provincialis). L’abondance de certaines espèces (Anacamptis coriophara fragrans, Ophrys passionis) est par ailleurs tout à fait remarquable.
Voir à ce sujet le courrier de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie, les travaux de ce laboratoire du CNRS sont actuellement en cours pour identifier complètement cette flore remarquable.
La vérité en image
Ophrys provincialis (espèce protégées en région PACA)
Ophrys provincialis (Ophrys de provence)
Ophrys fuciflora (Ophrys bourdon)
grande abondance d’Ophrys passionis
Serapias parviflora (espèce protégées au plan national)
abondance d’Anacamptis pyramidalis
Himantoglossum robertianum (blanc)
Himantoglossum robertianum (rose)
Anacamptis coriophora fragrans (espèce protégée au plan national)
Anacamptis coriophora fragrans
abondance d’Anacamptis coriophora fragrans
Ophrys apifera (Ophrys abeille)
La végétation du Piboulon est typiquement méditerranéenne, elle a donc besoin d’un excellent ensoleillement pour se maintenir. La survie de beaucoup des espèces présentes est donc incompatible avec l’installation d’un parc photovoltaïque. Espérons le retour d’un peu de sagesse afin de préserver ce site naturel et cette biodiversité tout à fait unique dans les bouches du Rhône.
(à suivre)
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