A l’automne, les zones steppiques du plateau du Piboulon ont pu apparaitre comme un véritable désert lors de l’enquête publique, mais ceci n’est plus du tout le cas au printemps. Les inventaires réalisés entre fin avril et début juin par M. Dutoit de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie et par M Georges Guende, ancien botaniste du Parc Naturel régional du Luberon, ont mis en évidence une biodiversité tout à fait exceptionnelle pour un site aussi réduit.
Habituellement, la présence d’une centaine d’espèces différentes dans un même secteur témoigne déjà d’une très grande richesse botanique. Au Piboulon, ce ne sont pas moins de 143 espèces différentes qui ont été inventoriées ce printemps sur ce petit plateau de Crau. Bien d’autres richesses restent sans doute à découvrir…
Voir le Courrier M. Dutoit qui alerte sur la nécessité de préserver biodiversité de ce vestige de Crau ancienne.
Voir également l’ Analyse de Georges Guende qui explique le pourquoi et le comment de son extraordinaire richesse floristique.
Un arrêté préfectoral de protection de biotope est envisagé afin de protéger cet exceptionnel réservoir de biodiversité du Val Durance…
Laisser un commentaire