Le projet de PLU identifie un potentiel foncier permettant la construction de 563 logements entre 2017 et 2025 (potentiel PLU : 587 logements, dont 24 accordés en 2016). Soit un flux potentiel de 70 nouvelles résidences principales/an auquel il faut ajouter les nouvelles résidences principales produites par mutation de résidences secondaires, variation des logements vacants ou renouvellement/division de grands locaux. Au total selon le potentiel proposé par le projet de PLU, la croissance du parc de résidences principales pourrait être comprise entre 80 et 100 logements/an d’ici 2025.
Il est intéressant de comparer le flux autorisé par le projet de PLU avec l’évolution du parc observée jusqu’à aujourd’hui.
Les données INSEE sont les suivantes (voir indicateur INSEE LOG T1 ) :
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 | 2013 | |
Ensemble | 1 116 | 1 235 | 1 512 | 1 716 | 2 300 | 3 468 | 3 887 |
Résidences principales | 937 | 1 098 | 1 332 | 1 542 | 1 826 | 2 260 | 2 443 |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 38 | 31 | 64 | 53 | 343 | 1 003 | 1 239 |
Logements vacants | 141 | 106 | 116 | 121 | 131 | 205 | 205 |
On constate que le flux moyen a été globalement constant entre 1968 et 2013
- 33,5 nouvelles résidences principales /an en moyenne entre 1968 et 2013
- 36,6 nouvelles résidences principales/ an en moyenne entre 2008 et 2013
Le potentiel foncier identifié par le PLU, associé au potentiel de mutation des résidences secondaires, pourrait donc conduire à quasiment tripler le flux observé jusqu’à aujourd’hui. N’est-ce pas un peu excessif ?
- Pour une commune qui doit limiter son taux de croissance démographique à 1%
- Pour une commune qui n’a créé que 18 emplois en 5 ans pour ses habitants ? (831 habitants avaient un emploi dans la commune en 2008 et 849 habitants avaient un emploi dans la commune en 2013 : voir indicateur INSEE ACT4 )
TP
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