Dans le domaine des énergies renouvelables, on dispose aujourd’hui principalement de quatre sources :
- L’eau
- La biomasse
- Le vent
- La lumière
L’eau
L’électricité d’origine hydraulique est une réalité sur notre commune depuis une cinquantaine d’année. Il resterait peut-être à explorer la réalisation de micro-centrales pour exploiter au maximum cette ressource en donnant une nouvelle fonction aux canaux d’irrigation agricole. Il y a sans doute une marge de développement limitée dans ce domaine qui n’a pas été explorée.
La biomasse
La production d’électricité et de chaleur à partir de biomasse (méthanisation) exige de disposer régulièrement de quantités de matières premières importantes. Elles sont habituellement de deux origines : déjections animales et cultures mises en place dans ce but (cultures énergétiques principalement maïs et miscanthus-herbe à éléphant). Les déchets verts issus de nos jardins ou de l’entretien des espaces verts peuvent constituer un à-point utile mais pour en disposer en quantités importantes cela renvoie à des problèmes de collecte et donc de coût énergétiques pour l’assurer.
En ce qui concerne les déjections animales (fumier et lisier) et les cultures dites énergétiques, nous ne disposons pas de possibilités dans la proche région. Les premières, disponibles ici en faible quantité, ont une utilité en tant que matière fertilisante, les secondes nécessitent un parcellaire agricole adapté qui ne correspond pas à l’organisation du territoire de notre commune. Elles exigent des grandes parcelles facilement mécanisables.
L’utilisation de la biomasse peut également s’envisager pour produire des carburants. L’enjeu est bien sûr colossal entre production pour alimenter les populations et celle destinée en quelque sorte à faire « tourner des moteurs ». Nous y reviendrons sans doute dans un autre article spécifique.
On voit bien quel intérêt il y a chercher des solutions à partir de la biomasse : elle est renouvelable et constitue la seule source qui permet de produire de l’énergie sous forme d’électricité, de chaleur et de combustible avec comme sous-produit des matières fertilisantes dans le cas de la méthanisation.
Le vent
L’utilisation du vent pour produire de l’énergie électrique peut s’envisager sous deux angles :
- au niveau individuel avec des micro éoliennes.
- au niveau industriel au moyen de parcs éoliens.
Il ne semble pas qu’il existe d’installation individuelle de ce type sur la commune. On ne peut que constater l’importance de l’information à faire pour sensibiliser ceux dont la localisation sur le territoire communal pourrait permettre de construire ce type d’installation.
Dans le second cas, la réalisation des parcs éoliens nécessite des espaces ouverts importants que ne comporte pas le territoire de la commune. Les réalisations dans le Nord de la France ou en Espagne, largement engagée dans cette voie, montrent que l’insertion dans le milieu naturel est délicate. En dehors de l’impact visuel, des perturbations sur la faune, notamment sur les oiseaux migrateurs ou non, sont maintenant avérées.
La Lumière
En raison de l’importance du sujet, nous avons pensé qu’il était nécessaire de lui consacrer un article spécifique (voir l’article sur le photovoltaïque).
La permanence de la production énergétique
Mis à part lorsqu’elle est liée à l’utilisation de l’eau ou à celle de la biomasse, il faut bien constater que la production d’énergie à partir de moyens renouvelables est discontinue. En effet, qu’il s’agisse du vent ou de la lumière, faute de vent ou pendant la nuit, la production d’énergie est interrompue. Les besoins ne sont évidemment pas suspendus pendant ces périodes !
Se pose donc la nécessité de stocker un surplus d’énergie pendant que cela est possible pour la mettre à disposition des utilisateurs lorsque les conditions naturelles ne permettent plus de produire. Les solutions possibles sont actuellement limitées tant sur le plan technique que sur le plan économique. La recherche dans ces domaines devrait constituer une priorité pour notre société.
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