En structurant nos paysages agricoles et urbains, en participant au maintien d’une biodiversité de plus en plus fragilisée et en participant à la régulation climatique, les haies constituent un élément des éléments qui font la qualité de vie de nos territoires.
Les haies font partie de notre patrimoine paysager. Et pourtant nombre d’entre elles disparaissent ou sont menacées:
- En zone urbaine et périurbaine, le verdict est clair : les haies sont littéralement dévorées par l’étalement urbain, le béton et l’appétit des aménageurs. Hors de question pour un promoteur de laisser en place la moindre haie qui occuperait des m² parfaitement valorisables.
Abattage d’une haie de cyprès lors du chantier d’aménagement du lotissement « Hameau de Lydie » . Voir article
- En zone agricole les menaces sont de deux natures : suite à la déprise agricole, nombre de haies sont simplement abandonnées et meurent (c’est en particulier le cas pour les haies de peupliers mais aussi pour les de cyprès). D’autres haies sont volontairement détruites, victimes de la logique productiviste de l’agriculture intensive et d’opérations de remembrement dont on connait pourtant aujourd’hui les effets négatifs à long terme.
Sur ce sujet on lira avec intérêt l’excellent livret édité par le Parc Régional Naturel des Alpilles
Les PLU de nos communes sont sensées assurer la préservation du territoire, à ce titre et de façon à assurer leur protection d’une manière juridiquement efficace, ils devraient inscrire l’essentiel des haies comme espaces boisés protégés.
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