La Métropole Aix-Marseille-Provence est caractérisée par un intense phénomène de périurbanisation (développement accéléré de l’habitat sur des territoires de plus en plus éloignés des principales zones d’emplois). Au travers de leurs PLU et du PLH métropolitaie, les communes les plus périphériques, les plus éloignées des grands pôles d’activités et les moins bien desservies en transports en commun, mènent actuellement des politiques d’attractivité résidentielle particulièrement agressive. Dans le même temps, certaines de ces communes voient l’emploi de proximité stagner et parfois même diminuer…
Pour mettre un frein à cette dynamique, le projet de SCOT prévoit que 80% des nouveaux logements seront créés dans les grands pôles de développement existants et seulement 10% dans les petites villes et villages. Toutefois cette politique de périurbanisation n’est pas complètement abandonnée : 13 communes dites « pôles d’équilibre » (dont Mallemort) sont destinées à poursuivre un développement de « villes dortoirs » en recevant 10% de la population nouvelle de la Métropole mais seulement 5% des nouveaux emplois. Les pôles d’équilibre sont en réalité destinés à recevoir le trop plein de population que les pôles de proximité (petites villes et village) n’accueilleront plus…
Pour une même population déjà présente, les communes « pôles d’équilibre » comme Mallemort devront construire 2.2 fois plus de logements que des communes classées pôle de proximité comme Eyguières ou La Roque d’Anthéron, mais recevoir moins d’emplois…
Si une telle évolution ne changera pas l’évolution des communes résidentielles comme Pélissanne, Lançon de Provence ou La Fare les Oliviers, cette orientation apparait parfaitement néfaste pour l’évolution de communes actives comme Venelles ou Mallemort : à ce jour ces communes ne peuvent pas être considérées comme des villes dortoirs….
Voir sur ce sujet notre contribution à la concertation SCOT : Pôles équilibre
Voir le fichier Structure Métropole-2 sur la caractérisation des communes en fonction de leur taux de concentration d’emplois
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