Un métier pour nos enfants

Dans un article précédent (ZA et emplois de proximités) nous avons mis en évidence les problèmes spécifiques de notre commune vis-à-vis de l’emploi. Parmi les communes environnantes Mallemort est en effet celle qui présente à la fois le plus fort taux de chômage et le plus faible taux d’emploi de proximité…

Une des pistes évoquées pour lutter contre cet état de fait est le développement de l’apprentissage et de l’alternance pour la formation de nos jeunes. Nous avons ainsi proposé la création d’une structure communale qui mettrait en relation les jeunes à la recherche d’un maitre d’apprentissage avec les entreprises de la commune.

Pour aller encore plus loin dans cette démarche on peut imaginer une subvention communale pour chaque entreprise de la commune qui prendrait en apprentissage un jeune de la commune.

Pendant la campagne électorale certaines liste ont proposées d’employer jusqu’à 4 policiers de plus dans la commune. On peut imaginer qu’avec l’ensemble des budgets nécessaires à l’activité de ces personnels (salaires, indemnités et charges, mais aussi véhicules, matériel spécifique, bureaux, uniformes, etc…) il soit possible de subventionner utilement trente à quarante apprentis chaque année et ainsi contribuer à donner un vrai métier à nos enfants, tout en aidant également les entreprises, et en favorisant l’emploi de proximité  et la réduction du chômage en cas d’embauche définitive …Le besoin réel est sans doute bien inférieur. Reste à savoir quelle est vraiment la priorité de la commune la formation de nos jeunes ou l’embauche de policiers supplémentaires ?

Sur le plan pratique

Afin de consolider la faisabilité de cette proposition il parait nécessaire de répondre à certaines questions:

-          Quelles sont les entreprises de Mallemort qui prennent aujourd’hui des apprentis ?

-          Combien de ces apprentis sont-ils de la commune.

-          Combien de jeunes mallemortais sont-ils aujourd’hui en apprentissage (y compris en dehors de la commune) ?

-          Quelles entreprises supplémentaires pourraient prendre des apprentis ?  Combien de jeunes de la commune sont-ils susceptibles de rechercher un apprentissage ?

-          Y a-t-il un risque d’effets d’aubaine  ou d’effet pervers lié à une éventuelle subvention ? (exemple : un jeune qui par confort préfère un apprentissage à Mallemort alors qu’il pourrait poursuivre d’autres études. Ou encore une entreprise qui reprend un nouvel apprenti pour continuer à bénéficier de la subvention alors qu’elle aurait très bien pu embaucher définitivement l’apprenti précédemment formé)

Le sujet reste à instruire….