La France s’est engagée, d’ici 2030, à réduire de 40% ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) par rapport à la situation de 1990.
Cet engagement au niveau national doit bien sûr être également décliné au niveau local. Ceci suppose pour une commune comme Mallemort la mise en place et le suivi d’une stratégie pluriannuelle précise. Pour tenir l’objectif d’une réduction de 40% en 2030, tous les axes de travail doivent désormais être étudiés et mis en œuvre de façon coordonnée. Pour chacun d’eux un diagnostic doit être fait, des indicateurs et des objectifs quantifiables doivent être fixés et un plan de marche doivent être élaboré :
- Privilégier les projets les plus vertueux : Se poser systématiquement la question : ce projet va-t-il réduire les émissions de GES de la commune ? Va-t-il au contraire les augmenter ? Les projets vertueux doivent être lancés en priorité, les autres doivent être évités ou rendus neutres (ou surcompensés)
- Rénovation thermique des bâtiments communaux: 75 % de l’énergie consommée par une commune l’est par ses immeubles. La rénovation thermique du patrimoine immobilier communal est une priorité (isolation, pompe à chaleur, géothermie, chaudière bois, solaire thermique…)
- Énergies renouvelables : Mettre en place des installations de production d’énergie renouvelable (panneaux photovoltaïques sur toitures ou foncier public, autoconsommation, méthanisation,…)
- Urbanisme : Conditionner le développement de l’habitat à celui de l’emploi local permet de réduire les besoins en mobilité et donc les émissions de GES imputables aux moyens de transport
- Mobilité : Développer les transports en commun, faciliter et promouvoir les mobilités actives, créer des plates-formes multimodales (TC, co-voiturage, vélo) …
- Gestion des déchets : En fermentant, les OM (ordures ménagères) dégagent du méthane, un GES 23 fois plus actif que le CO2. Diminuer les flux de déchets putrescibles, notamment en évitant le gaspillage dans les cantines scolaires, permet tout à la fois de limiter le coût des repas, de réduire les rejets de méthane et les besoins de collecte par camions.
- Développer les espaces verts et les zones de fraicheur : Tout en mettant en œuvre une gestion différenciée économe en engrais (émetteurs de protoxyde d’azote, GES 296 fois plus actif que le CO2) et en carburants (camions, engins). Planter des arbres…
- Achats publics responsables : Renforcer les critères environnementaux dans les clauses d’achats : électricité d’origine renouvelable, flottes de véhicules propres, sources d’éclairage sobres et optimisées, clauses sanitaires, etc ; Voir note ADEME
Mettre en œuvre ce type de stratégie de façon globale, coordonnée et ambitieuse peut se faire au travers une démarche de type Cit’ergie telle que proposée par l’ADEME, Voir :
Merci
Rappeler dès qu’on en a l’occasion que l’énergie la moins polluante est celle que l’on utilise pas me parait indispensable.
J’ai lu un article sur la courte durée de vie du Methane par rapport au CO2 sur le site de The conversation . je le recommande. Bel été à tou-s-tes.
Elvire